Il est difficile d’imaginer la douleur et la honte que doivent ressentir les propriétaires lorsqu’ils sont expropriés de leur domicile pour faire place à des projets immobiliers. Après avoir passé des années, voire des décennies, à construire leur foyer et à y élever leur famille, ces personnes se retrouvent soudainement privées de leur lieu de vie et de tous les souvenirs qui y sont associés.
Pire encore, ces expropriations sont souvent menées au nom du profit, l’OPH cherchant à maximiser ses gains en vendant les terrains à des prix exorbitants.
Pour les retraités, cela peut être particulièrement humiliant, car ils ont souvent une pension limitée et ne peuvent pas se permettre d’acheter un autre domicile. Au lieu de cela, ils sont contraints de chercher un nouvel endroit où vivre, sans la garantie de retrouver le même confort et la même sécurité que dans leur ancien foyer.
En fin de compte, il est important de se rappeler que chaque personne mérite de vivre dans un lieu où elle se sent en sécurité et à l’aise. Les propriétaires de la zone pavillonnaire ne devraient pas être forcés de quitter leur domicile simplement parce que l’OPH a décidé que leur propriété valait plus d’argent. Au lieu de cela, nous devrions chercher des moyens de protéger et de préserver les foyers de tous les citoyens, en reconnaissant la valeur émotionnelle et culturelle que ces lieux ont pour eux.